Votre garde-robe peux-t-elle contaminer les océans ?

09 juil. 2018

 

Tout comme nous (chez WoolOvers), vous aimez probablement les ballades en plein air et les sorties en famille pour profiter de la beauté que nous offre la nature. Et comme nous, vous essayez de faire tout votre possible pour préserver les ressources naturelles de notre planète. Vous réutilisez vos sacs de shopping, vous enfilez un gilet de plus en hiver au lieu d’augmenter le thermostat du chauffage, vous évitez l’huile de palme, et vous êtes adeptes au recyclage minutieux de vos déchets.

Bien joué, mais savez-vous qu’il y a un facteur important de votre empreinte environnementale que vous n’aviez peut-être pas soupçonné ? Votre garde-robe.

Blog WoolOvers: great outdoors

 

En effet, à moins d’être naturiste, il est probable que certains de vos vêtements contribuent à la menace croissante de la pollution marine. Des études ont montré que les matières synthétiques (largement utilisées dans la production de vos habits) représentent une grande proportion des microfibres que l’on retrouve dans les océans. Les microfibres sont des fibres extrêmement fines en nylon, polyester ou autres microparticules synthétiques dérivées du plastique et donc du pétrole. Ainsi, quand vous lavez un vêtement synthétique en machine, ses fibres se détachent et sont évacuées à l’essorage. Une machine peut contenir des centaines de milliers de fibres et plus un vêtement est usé, plus il perdra de fibres.

Les microfibres, invisibles à l’œil nu, sont si minuscules que les stations d’épuration ne peuvent pas toutes les filtrer et certaines finissent donc… dans l’océan. C’est là où les dégâts réels commencent. Les microfibres absorbent alors d’autres polluants transportés par les océans, comme les produits chimiques industriels, les pesticides et l’huile à moteur. Les fibres deviennent de petites boules de toxicité qui peuvent finir pas être mangées par les poissons et puis… par nous.

Blog WoolOvers tortue - photo Unsplash

 

Bien que la menace de cette forme de pollution ait été étudiée depuis 2011, ce n’est que maintenant que l’on commence à en parler dans les médias à niveau international. Le rôle de la mode rapide (« fast fashion ») et des fibres synthétiques dans la pollution marine devenant plus apparent, diverses entreprises et figures publiques proposent de possibles solutions.

Certains ont suggéré de fabriquer des filtres de machine à laver incorporés, capables d’attraper les microfibres avant l’essorage. Cependant, les fabricants de machine à laver ont cité des obstacles techniques autour de la création de filtres assez fins pour capturer ces fibres minuscules tout en traitant les eaux usées efficacement.

Blog WoolOevrs - machine à laver - photo Unsplash

 

Les entreprises de prêt-à-porter comme Patagonia commencent elles aussi à prêter plus d’attention à la pollution des microfibres et essaient de trouver leurs propres solutions.

En conclusion, que pouvons-nous faire, nous consommateurs, pour réduire cette pollution ? Voici 5 conseils pratiques à appliquer dès aujourd’hui :

Lavez vos vêtements synthétiques moins souvent et utilisez un cycle de lavage court.

Chargez votre machine à son niveau optimal. Cela minimisera la friction causée par le cycle d’essorage et fera en sorte que moins de microfibres se détachent.

Utilisez une lessive liquide. La lessive en poudre est beaucoup plus abrasive et plus de microfibres se détacheront au lavage.

Choisissez un cycle de lavage à basse température. Ceci est non seulement plus économe en énergie mais aussi moins agressif.

Achetez des vêtements confectionnés avec des fibres naturelles biodégradables, par exemple, toute la collection WoolOvers !

WoolOvers - expert en fibres naturelles depuis 1989

 

Photos Unsplash et WoolOvers

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